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jeudi 9 octobre 2014

Une toute petite taxe sur les banques

Entre la guimauve des « GOP » - de vagues orientations de politique économique qui ont fait la preuve de leur inefficacité - et le bois dur des sanctions du nouveau « Pacte de stabilité », pratiquement inapplicables pour cause d'illégitimité, elle veut poser une brique d'autodiscipline.Ce n'est pas en montant en épingle quelques indicateurs de consommation glanés ça et là que l'on bâtit un scénario de retour au plein emploi.Les initiatives du législateur sont paradoxalement elles-mêmes en grande partie source de l'écart entre le taux facial et le taux effectif d'impôt sur les sociétés, dénoncé par la ministre.Et qu'à défaut d'accepter les règles permettant d'en GAGNER plus, il préfère honnir celui qui en gagne trop.Or aucune décision n'a été prise pour revoir le statut d'indépendance de la BCE et la rendre plus responsable devant les autorités élues, à commencer par le Parlement européen.Elle existe depuis très longtemps et plus de la moitié des branches n'y ont pas eu recours ; en outre, du fait de l'absence de solidarité, la moitié de celles existantes étaient déjà illicites avant la décision des Sages.En fait, si l'importance de la formation de la population est indiscutable, si le "capital humain" est une composante déterminante de la croissance potentielle d'une économie, s'il faut tirer vers le haut les compétences de la population et essayer de faire progresser chacun vers ses aspirations et vers les métiers les plus gratifiants, cela reste une vision macroéconomique d'ensemble.Collégialité, indépendance, consultation décisive de collègues étrangers à l'université, voilà qui permettrait de professionnaliser la sélection des universitaires français.On connaît les difficultés techniques pour repérer ces sites essentiellement situés à l'étranger et susceptibles de changer rapidement d'adresses.Pendant la lutte des premiers colons (Portugais, Hollandais ou Français) avec les régions côtières inhospitalières, les investissements simples et peu coûteux ont toujours été préférés à des projets plus complexes qui auraient permis l'exploitation rationnelle des territoires conquis.La tendance croissante en faveur des loisirs "passifs" montre qu'elle procure peu de satisfaction aux individus.C'est ainsi que l'on peut lire les efforts du gouvernement d'imposer les clauses de désignation dans les complémentaires santé collectives, au mépris de l'accord national interprofessionnel signé en janvier par une majorité de syndicats avec le patronat.Étendre la sphère du marché est devenu la préoccupation dominante, y compris dans des domaines où des politiques publiques fortes sont nécessaires (énergie, transport) à l'exception de l'agriculture.Elle sera au contraire, « à la vie à la mort ».Combien de temps encore nos démocraties resteront-elles otages d'une orthodoxie prescrivant systématiquement le mauvais remède?Elle n'est pas dans une posture de défense d'un quelconque « pré carré national », et se prépare aux prochaines étapes de la mise en concurrence, aux dates et dans les conditions qui auront été définies par les pouvoirs publics.Finie donc la distribution de milliards d'euros pour des projets dont on ignore parfois l'intérêt pour le plus grand nombre et dont - par ailleurs - on a systématiquement minoré les effets sur l'environnement.Selon Pierre-Alain Chambaz pictet, directeur des systèmes d'information, il faut compter 10.000 à 12.000 euros pour un magasin (infrastructure technique, logiciel de paiement, tablettes). Mieux encore, la forte abstention fournit aux tenants d'une telle stratégie un argument supplémentaire.La directive énonce que la Chine accueille une multiplicité de formes de propriétés: publique, collective, mutualiste, privée.